Le top 5 des regrets des personnes mourantes

Les 5 regrets des personnes en fin de vie

(Mis à jour mardi 8 février 2020)

Une infirmière australienne en soins palliatifs a consigné dans un livre (Disopnible en téléchargemet à la fin de l’article) les 5 regrets les plus récurrents formulés par ses patients en fin de vie.

Bronnie Ware accompagne depuis de nombreuses années les malades en fin de vie. En travaillant, elle s’est rendue compte que les patients exprimaient souvent les mêmes regrets alors qu’ils approchaient de la fin. Elle en a tiré de sages enseignements qu’elle a consigné dans un livre intitulé « Les 5 regrets des personnes en fin de vie ».

 N°1 : J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je l’entendais, et non la vie que les autres voulaient pour moi

C’était le regret le plus courant. Quand les gens réalisent que leur vie est presque finie, ils portent un regard clairvoyant sur leur passé, et ils voient alors combien de rêves ils n’ont finalement pas réalisé. La plupart des gens n’ont pas accompli la moitié de leurs rêves, et sont morts en sachant que cela était dû aux choix qu’ils avaient fait ou non. La santé est une liberté dont bien peu de gens ont conscience jusqu’à ce qu’ils n’en disposent plus ».

 N°2 : J’aurais aimé ne pas m’acharner autant dans le travail

Ce souhait a émané de tous les patients masculins que j’ai soignés. Ils regrettent de ne pas avoir étés plus là durant la jeunesse de leurs enfants ou auprès de leur conjoint. Les femmes évoquent aussi ce regret, mais pour une bonne partie de la vieille génération, beaucoup de mes patientes étaient encore à la maison ».

 N°3 : J’aurais aimé avoir le courage de dire mes sentiments

Beaucoup de gens taisent leurs sentiments afin d’éviter le conflit avec les autres. En résulte qu’ils s’installent dans une existence médiocre et ne deviennent jamais ce qu’ils auraient pu être. A cause de cela, beaucoup d’entre eux développent des maladies liées à leur amertume et leurs ressentiments. »

 N°4 : J’aurais aimé rester en contact avec mes amis

 Souvent, les patients ne réalisent pas tout ce que peuvent leur apporter leurs vieux amis jusqu’aux dernières semaines de leur existence. Quand ils s’en rendent compte, il est souvent trop tard pour retrouver leur trace. Souvent, certains sont tellement pris par leur propre existence qu’ils ont laissé filer de précieux amis au fil des années. Beaucoup regrettent de ne pas avoir donné à leurs amis le temps qu’ils méritaient ».

 N°5 : J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux

C’est un regret étrangement récurrent. Beaucoup ne se sont pas rendus compte durant leur vie que la joie est un choix. Ils sont restés rivés à leur comportement habituel et leurs habitudes. Ce que l’on appelle « le confort » de la familiarité a éteint leurs émotions et leur vie physique. La peur du changement leur a fait prétendre qu’ils étaient heureux ainsi, alors qu’au fond, ils rêveraient de pouvoir encore rire ou faire des bêtises dans leurs vies».

Télécharger : Les 5 regrets des personnes en fin de vie d Bronnie Ware

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Voici également une nouvelle sur le même thème :  Je veux une deuxième vie de Jean-Philippe Touzeau

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Auteur : Bechir Houman

Humaniste

95 réflexions sur « Le top 5 des regrets des personnes mourantes »

  1. Le « numéro 1 » pour moi…mais comme je ne suis pas encore mort, je vais mettre le paquet pour effacer tous les regrets possibles !

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  2. ces témoignages de personnes mourantes confirment bien que l’humanité vas mal … Pourquoi ? le jour qu’on regrettera de ne pas avoir aidé un pauvre, ne pas avoir lutté contre la famine, ne pas avoir essayé de changer le monde par de l’humanitaire, ne pas avoir défendu les interet de la classe populaires face aux capitalismes fichiste, ne pas avoir pensé aux générations suivantes…. nous restons individualistes, ne pensons qu’a notre bonheur et pas celui des autres, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire….

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  3. C’est touchant évidemment, mais surtout instructif si l’on considère que n’apparait nulle part dans ce top 5 des regrets tournés vers les autres: j’aurais voulu rendre ma famille plus heureuse, sauver des vies, aider des personnes en détresse, etc. Il faut sans doute croire que le repli sur soi est un réflexe lorsqu’on est confronté au fait qu’on a finalement plus existé que vécu.

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  4. Très bel écrit, beaucoup de réflexions, mais la vie doit être vécue en profitant des choses du quotidien si petites soient-elles, se faire plaisir ne serait ce, qu’un recevant un sourire, une parole, un rayon de soleil.
    Des bien choses, des petits ou grands problèmes chamboulent notre vie, là je pense à la maladie. En ce moment je suis touchée par cela, alors profitons, profitez de chaque instant qui vous est offert ….. le temps fera le reste, le départ vers l’autre vie sera, et je le leur souhaite de tout cœur, le plus tard possible
    bonne et belle journée !! reg !!

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  5. ; Nul ne sait combien de temps il nous reste au compteur.Dépécher vous de vivre, d’aimer, de profiter devos enfants ,de vos amis ,dela nature (ciel,mer terre)
    Ainsi vous n’aurez aucun regret le jour du départ pour le dernier VOYAGE

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  6. Je ne suis pas encore peut être au Stade final de ma vie (enfin si je peux m’exprimer ainsi vu que nul ne sait quand il partira vraiment) et pourtant j’ai développé certains de ces regrets et en particulier le 5ème 🙂
    Merci pour toutes ces publications et pour le choix des thèmes partagés.
    J’ai également énormément apprécié la citation en haut que j’ai trouvé très significative !!
    “Le monde du partage devra remplacer le partage du monde »

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  7. J’ai vais avoir 20 ans dans quelques mois et grâce à votre article, je comprend à qu’elle point il est important de vivre comme nous même nous le souhaitons.
    Ceci me réconforte dans le choix de vie que j’établie et je continuerais ainsi. Ma prof de Français m’a dit un jour : « Je vois bien que tu n’est pas du tout scolaire mais il faut arrêter de tout le temps rêver. Il faut se mettre au travail, gagner sa vie comme tout le monde, et faire ce qu’on te dit… »
    J’ai beaucoup réfléchis à ce qu’elle m’avait dit ce jour là et j’ai réaliser que je ne veux pas de cette vie. Le monde d’aujourd’hui nous incite à travailler beaucoup et de ne pas rêver, ni même de penser… Mais je comprend pas pourquoi je ne devrait pas ! Pourquoi n’avons nous plus de Victor Hugo, de Rousseau ? .. Les gens n’ont plus le temps de penser, il faut qu’ils travaillent ! Rêver, c’est n’est pas tout simplement vivre ? Si ma tête est rempli de ces rêves, j’organiserais inconsciemment ma vie pour se rapprocher de ses rêves, et ce n’est pas le but d’une vie ??

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  8. Pourquoi le moteur n°1 des relations humaines, le sexe, n’est-il pas mentionné ? Bien curieux tout ça… En tous cas, les commentaires de l’article original du Guardian ne manquent pas de de sel et laissent à penser que ses lecteurs sont un peu moins dupes et ne se laissent pas berner par le marketing d’Amazon…
    Qu’on m’explique pourquoi cette histoire traine sur le web depuis 2010 comme le montre cette requête Google http://tinyurl.com/7durp4x

    « Regret no 6: « I wish I had spent less time reading the endless girning of commenters on newspaper websites. »

    Les regrets comme chantait Piaf … non, rien de rien !

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  9. Cet article me refait plonger dans certains rêves encore frais… A mon humble avis, c’est l’enfance qui génère les aspirations les plus magnifiques. Elles fuient dès lors que nous devenons des êtres sexués avec pour devoir tacite de défendre notre clan et notre territoire coute que coute. C’est odieux de le dire, c’est comme retirer le peu de « bonheur » qui nous reste, mais le plaisir de partager sa vie avec un homme ou une femme est factice. Il faut se rendre a l’évidence. Ne restent plus alors que les plaisirs de l’aventure et du partage. Mais ou mènent ils quand on voit le peu de générosité de notre société? ….

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  10. Bonsoir à vous. Je ne vous connais pas, mais j’aimerais juste dire deux trois petites choses, probablement sans grand interêt…

    Pour le regret N°1 : Il y a hélas des choix à faire dans une vie. Triste réalité oui, mais, en fonction de ces choix on avance ou pas, avec retenu, et prudence… Ou pas. Faut-il risquer de faire les choix qui nous plaisent le plus au risque de perdre tout ce à quoi l’on tiens ?

    Pour le regret N°2 : Moi aussi, mais sans être à la fin de ma vie… Et pourtant, si je ne m’acharne pas dedans, je ne peux offrir d’avenir confortable à mon fils… C’est aussi ce qu’a fait mon pére avant moi, son pére avant lui et ainsi de suite… Les choses se répètent sans cesse et on espérent tous que ce ne sera pas le cas de sa descendance…

    Pour le regret N°3 : Je pense, qu’il y’a des vérités et des choses à dire à certaines personnes……… Ou pas ! Toujours une question de choix, et de chemins à choisir, à nous de faire ce qu’il faut pour nous mener la ou nous le voulons… Tous les ressentis ne sont pas forcement bons à exprimés.

    Pour le regret N°4 : Tout à fait d’accord, j’en ai d’ailleurs perdu beaucoup par manque de temps, pour les voir, prendre ne serait-ce qu’une fois de temps en temps de leurs nouvelles, et tout un tas d’autres raisons qui font qu’un cercle d’amis ne fait que rétrécir au fil du temps qui court…

    Pour le regret N°5 : Etant quelqu’un de très compliqué, et n’arrivant jamais à expliquer mes sentiments vis à vis de tout un tas de chose, je dirais que oui, en l’état, je ne suis pas heureux, mais, pourtant, je le suis, car ce que je perds en joie, et dans le fait de ne pas être heureux, je le vie un peu comme un sacrifice utile, en offrant tout ce que je peux à ma compagne, et à mon fils… Si eux sont heureux, alors, quelque part, je le suis, mais je suis heureux de les rendre heureux.

    Vais-je regretter ces phrases à la fin de ma vie ? Peut-être, mais c’est en tout cas, c’est ce qu’aujourd’hui, moi, personne, je ressens.

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  11. Merci pour ce blog, il m’a ouvert les yeux et libéré de ma situation servile, à présent j’ai quitté mon travail et revendu mon logement afin de réaliser mes rêves. Je ne veux plus être le serf de cette cupide société qui me fait courir après du matériel et des apparences, je suis enfin libre et je vis pleinement mon existence, dépourvu de la carotte (la retraite) et du bâton (le chômage).
    Brisé vos chaines faites de monnaie, libérez-vous de votre servage, éteignez vos téléviseurs et sortez de votre prison de confort pour vous cultivez et profitez du peu de temps qu’il nous reste au lieu de servir ces fournisseurs de rêves et de frustrations, qui eux vivent leurs rêves à nos dépens.

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  12. J’ai 30 ans et je me rend compte de tout ça, 30 ans de liberté, jespere ne rien avoir à regretter lorsque mon heure sonnera.
    Bien à vous.

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  13. Je suis moi même étudiante infirmière auxiliaire au Canada et je vais sous peu avoir un stage en soins palliatifs (ce qui m’effraye je dois dire, en même temps que j’ai hâte car je pense vivre lors de ce stage de grandes émotions). Votre liste des 5 regrets qui reviennent le plus portent à réfléchir sur le sens de notre vie. Le 1er me touche plus personnellement d’ailleurs et j’espère pouvoir changer ma vie actuelle pour ne pas que celui fasse partie de mes regrets en fin de vie. Pas facile de penser à soi sans blesser les autres !!!!

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  14. oh oui le premier qui revient sans cesse c’est : profitez !
    profitez de tout ce que la vie apporte, de toutes les occasions, et aller au bout de ses désirs, profitez de tous les bienfaits d’etre une femme, dans tous les sens du terme…. Nous a-t-on souvent dit….

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  15. Sous l’influence de croyances et comportements excessivement matérialistes et de leurs conséquences, chacun peut se laisser séduire plus ou moins positivement ou négativement par l’être qu’il a, négligeant ainsi de ‘dé-couvrir’ l’être qu’il Est. [Dans le présent contexte, découvrir signifie soulever les voiles d’ignorance qui recouvrent superficiellement la Conscience pure, ne pas se soumettre aux apparences relatives, limitées, instables, impermanentes…, qui font obstacle à la transparence illimitée de l’Etre réel ] e.b. ☼

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  16. en fait, c’est UN seul regret tout ça : ne pas avoir été soi-même. après, faut savoir aussi QUI on est pour être soi-même ; ce qui est finalement un luxe à l’heure d’aujourd’hui.

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  17. un très bel article qui m’a permis de me faire réfléchir sur ma vie actuelle et sur mon choix de vie, il nous faudrait avoir aucun regret à l’aube de la fin de notre vie, mais est-ce possible,? la question reste posée, une chose est certaine : nous devons décider de notre vie, ne pas nous laisser emprisonner par notre quotidien, notre confort, allez vers ce que nous voulons vraiment être… et le chemin sera sûrement long et sinueux, mais certainement très enrichissant..

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  18. j’ai déja travaillé en soins palliatifs moi-même et je dois dire que ca m’a déja fait réfléchir sur ma vie présente. Je me rends compte que je n’ai qu’un regret, que je vais essayer de corriger au plus vite…merci

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  19. Bonsoir Twist,
    J’ai visité votre blog, je vous y aurai bien laissé un commentaire mais je n’ai pas trouvé l’espace pour. J’ai beaucoup aimé votre « coup de gueule » concernant les organisations humanitaires.

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  20. Je trouve que cet article nous donne en quelque sorte une bonne leçon de vie. Je me retrouve dans ces regrets et je pense que chacun de nous s’y retrouve. On exprime déjà ces regrets mais on en tient moins compte et on laisse plus passer que s’y on était aux portes du décès. Certes, la mort ne se restreint pas à ces regrets mais en prendre conscience maintenant pourrait adoucir nos derniers instants sur terre.
    Vous m’avez vraiment fait découvrir quelque chose, merci.

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  21. Vivre, ça se décide à chaque instant.
    En s’ouvrant, en lisant et en faisant passer l’humain, le lien avant le « gain ».
    Et effectivement, rien ne vaut le partage vrai

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      1. Merci! J’ai beaucoup appris de mon Tso, une sorte de lion Aslan version chat et de ma petite Zibou
        Je suis heureuse de découvrir des blogs tournés vers autrui, c’est « rassurant »

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      2. Merci à vous. Il me vient une citation : « Dieu a crée le chat pour que l’homme puisse caresser un tigre  » ou un lion 😀
        Eux aussi, je les adore, les félins si pleins de grâce.
        Comme vous, je cherche les blogs tournés vers l’humain.
        Toutes mes amitiés.

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    1. Les malheurs particuliers font le bien général,de sorte qe plus il y a de malheurs particuliers,et plus tout est bien. Candide. Voltaire

      La vie devient une chose délicieuse dès qu’on décide de ne plus la prendre a sérieux .
      Henri de Montherlant.

      Un peu de culture vous apaiserait ,mon cher Monsieur,vous réanimerait car vous avez l’air d’en avoir grand besoin..Puissiez vous la trouver pour être plus heureux!

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  22. moi meme qui est entrain de vivre des moments dificile je ne regrette rien mais je me demande es ce quej,aurais été plus heureux ailleur.La question demeure entiere

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    1. Je suis dans la mème situation,je ne regrette rien,j’ai demandé pardon à mais enfants pour avoir étais dure lors de leur éducation,ils m’ont répondu maman tu nous a bien élevé,nous avons tous les 3 réussis un travail et des enfants c’est grace à toi.Donc le jour ou je quitterais ce monde j’aurais le coeur léger et je me ferais l’eutamasie tout est près,ils sont au courant.J’ ai le plus mal c’est pour les petits enfants,il y en à 6 de 16 ans à 2 ans,avec les plus grands nous discutons parfois du jour ou je partirais mais c’est la vie chacun sont tour et nous ne sommes pas éternelle.

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  23. J’accompagne aussi des personnes en fin de vie, J’ai les mêmes réflexions que vous…Alors je vous dirai ceci…vivez ce 24 heures comme si c’était le dernier….Rêver d’un monde meilleur…. » »Je te souhaute tout le bien que tu penses de moi,,, » »

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  24. bonsoir,

    Cet article est touchant, juste quelques mots pour dire « Paix à toutes ces âmes » , l’âme est universel , la vie ne s’arrête pas après la mort elle continue sous un autre plan vibratoire :

    Bon weekend à vous tous(tes))) 🙂

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  25. Plus que l’article lui même qui est déjà d’un ridicule larmoyant et sans profondeur aucune, les commentaires après sont des pépites (c’est le cas de le dire) de réflexions dégoulinantes de faux bons sentiments. La vie, c’est aussi la lutte, la souffrance, l’effort et le combat ! On devrait justement être heureux de tout cela, tout ce que nous avons pu/du accomplir plutôt que de regretter d’avoir livrer bataille !

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    1. Des reflexions dégoulinates de faux bons sentiments?!… Et de quel droit te permets-tu de porter un jugement sur la sincérité des commentaires? Peut-être te suffis-tu à toi-même dans tes certitudes, mais je doute que tous ceux qui sont condamnés à mourir, et qui n’ont rien accompli durant leur vie, soient du même avis que toi. Cependant, certaines personnes n’ont pas la même force de caractère. Ton commentaire gonflé de raillerie, te place au dernier rang de l’empathie.
      Je cite: « La vie, c’est aussi la lutte, la souffarnce, l’effort et le combat! » Je te propose d’aller faire un tour dans les hôpitaux et de rencontrer des gens atteints du cancer, de la leucémie, du sida et autres maladies mortelles. La souffrance, ils se sont familiarisés avec. La lutte et le combat, ils les côtoient quotidiennement. L’effort, ils le maintiennent tant qu’ils le peuvent. Mais parfois, la bataille est vaine. Heureux? Oui, heureux d’avoir vécu. Mais combien regrettent de n’avoir pas accompli, ne serait-ce la moitié de leurs aspirations? J’espère la providence réalisera tous tes voeux de ton vivant et que tu sois à l’abri de la fatalité.
      Le malheur, c’est la seule chose qui soit larmoyante.

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      1. Manque d’empathie, certes. Paroles d’un jeune homme au caractère foudroyant et naïf, aucun doutes là-dessus. Du vrai Nietzsche. Mais quand même, voyons ceci de plus prêt. Pourquoi voudrait-il se comparer aux faibles et aux malheureux? Pourquoi se poser en victime? La vie humaine est fragile, et le bonheur, bien que je crois qu’il doit être assez lucide pour ne pas se fermer les yeux entièrement sur la misère, le bonheur ne peut pas être un exercice d’empathie larmoyante, très justement. La cruauté est nécessaire pour s’accomplir, même pour s’accomplir comme ascète détaché de son égoïté. Surtout, en fait. Un trop d’empathie, c’est se laisser affecter outre mesure, c’est se poser comme dépendant et misérable par le fait d’une sensibilité exacerbée hors de tout contrôle. Le contrôle humain est toujours illusion et souvent il peut dégénérer, mais il doit avoir aussi sa place. L’homme qui prétend à l’autonomie doit, s’il veut encore se croire et se sentir libre et joyeux, doit être plus que passif et affecté. Il doit agir. Certes, encore une fois, l’être humain est dépendant et sa vie est fragile. C’est là la plus grande vérité de notre existence. Mais ce n’est là qu’une vérité, et la vérité doit aussi faire place au sentiment. Ce sentiment, c’est celui de la liberté, et ce sentiment doit défier l’existence. La faiblesse, le malheur, la maladie, ce n’est pas l’affaire de l’homme qui sait ne pas en être. Ce ne doit pas l’être. Se baigner dans de telles vérités, c’est encore ouvrir la porte à la misère et au fatalisme, le même fatalisme qui est la racine de ce pathétique problème. S’il faut prendre ce problème au sérieux, c’est uniquement pour tenter de le défier lorsque c’est encore possible.

        Ce qui m’énerve aussi dans cet article qui est au fond condescendant, c’est qu’il assume que nous sommes tous des produits névrosés et stupides de la modernité. Des gens sans conscience, morale ou autre, qui roulent sur dans une existence morne et absurde et confortable. Le bon psychologue paternaliste qui nous présente une pseudo-philosophie à saveur rousseauiste se présente comme notre libérateur, mais certains – y compris vous, j’en suis sûr – ne sont pas affectés par des problèmes aussi puérils. Voilà la raison pourquoi vous vous permettez de vous prononcer sur le problème, qui est le problème des autres. En admettant ceci, vous réalisez votre propre bonheur et votre propre liberté – et vous le faites dans le combat, dans le refus du malheur.

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  26. Ces « 5 raisons d’aimer la vie » est un triste constat sur notre inaptitude à vivre pleinement. Ce qui est consternant, c’est que l’on prend conscience de cet enseignement lorsqu’on se trouve au seuil de l’au-delà.
    La vie est faite de masques dont on s’affuble par crainte de déplaire aux autres… ou pour cacher ses angoisses. L’être humain cherche toujours à se compliquer la vie, alors qu’il n’en est rien. Mais le clivage social et les contraintes de notre société, peuvent aussi avoir une incidence sur ce qu’aurait pû être notre existence; sur ce qu’on aurait souhaité devenir. Malgré ces obstacles, cela n’enlève pas notre capacité à être soi-même et de faire preuve d’empathie à l’égard des autres. Nous ne savons plus aimer tel qu’il se doit. Et c’est à l’approche de la mort que nous regrettons l’amour.
    Je suis convaincu que les maladies sont nées d’un désordre de l’esprit; d’une confusion de notre psychisme. Dans certaines ethnies aux cultures primitives, ou dans des endroits très reculés de notre planète, la maladie n’existe pratiquement pas… et la mort est vécue sereinement. Notre civilisation moderne a pollué notre divinité. On court après l’argent, on satisfait notre égo, on favorise l’orgueil, on dénigre son voisin, on se fait la guerre… mais on ne sait pas vivre.
    Je concluerais par cette citation arabe: « Le monde est une rose: respires-la et passes-la à ton ami. »

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    1. Je n’aurais tellement pas mieux expliquer ma vision de la vie et tout ce qui l’entoure!!!

      Merci sincère cyrius 300

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    2. Ben voilà… Un beau point de vue. Il y en a forcément d’autres, car nous sommes si singuliers. En tout cas la plage est trop petite et la marée monte trop vite pour ce que la vie nous propose de choisir. Alors VITE !!! ne perdons pas de temps, et n’attendons pas.

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  27. Très bel article. C’est la raison pour laquelle il faut être à l’aise avec nos choix de vie. Autrement, les regrets arriveront…

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  28. Bonjour,
    Merci de nous faire partager cette étude très instructive.Je suis moi meme entrain de créer un blog car je suis jeune coach et je suis très friand de ce genre de « post »; notamment le regret n°5 qui correspond tout à fait à la philosophie de vie que souhaite transmettre (etre heureux est un choix et pour cela il faut bien souvent sortir de sa zone de confort, et ne pas redouter le changement)
    Mon blog est en cours de construction et je ne manquerais pas de partager cet article.

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    1. Bonsoir Agathe,
      Belle réponse ! Je suis allée voir votre blog, je le trouve passionnant et j’ai été particulièrement touchée par les articles dans la catégorie « jezyk polski ». Je suis Polonaise…
      Toutes mes amitiés

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  29. Tout simplement fantastique comme post, mais tellement triste… 😦
    J’attends avec patience le jour ou l’homme commencera a réellement vivre et cesser de se conformer à des règles stupides qui nous emprisonnent.
    Merci en tout cas, ça donne des idées de changement personnel.

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      1. Effectivement Elisabeth le changement fait peur à l’être humain et c’est normal, car lorsque l’on veut changer cela implique d’aller vers l’inconnu, comme on dit on sait ce que l’on a mais on ne sait pas ce que l’on va obtenir…Voila la principal raison du non changement chez l’homme.

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      2. Entièrement d’accord avec vous. Parfois nous préférons le connu, même s’il ne nous satisfait pas mais qui nous est habituel que le changement, souvent source de perturbations, même s’il est positif.
        Heureusement qu’il y a tout de même des individus qui induisent ce changement et parfois les autres les suivent.
        Ou bien la souffrance atteint un niveau insupportable et cela devient un moteur de changement…

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    1. ne soi pas triste , plusieurs comme moi ,(marginal) c est ce qu on a fait depuis toujours, pis j ai aucun regret absolument rien ,ca fait juste rire de voir ca maintenant que des gens en fin de vie regrettent leur choix de ne pas avoir fait comme moi et d autres plus tot, chacun a ses propres choix a faire , faire comme tout le monde parce que le monde le fait …quel ironie…

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  30. Re-bonsoir,
    J’ai partagé vos publications, parce que je les trouve passionnantes.
    Ce n’est pas de la générosité, c’est du partage et de l’échange.
    Je suis certaine que c’est dans cette optique que vous avez crée votre blog.
    Merci à vous de suivre le mien…
    Belle nuit.

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    1. Bonjour,
      Vous avez raison, le terme générosité que j’ai employé spontanément ne reflète pas ce que je voulais exprimé, en fait c’est à votre esprit de partage que j’ai voulu rendre hommage.
      Merci pour la précision et excellente journée

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      1. Bonsoir Batihouman,
        Je suis d’accord pour la générosité, la vôtre, la mienne (sourire)… l’esprit de partage pourrait-il exister sans elle ?
        Belle soirée à vous.

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  31. Bonsoir Elisabeth,
    Merci pour votre témoignage qui m’a vraiment touché. Merci également pour votre générosité d’avoir partagé mes publications.
    Cordialement

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  32. Bonsoir Batihouman,
    J’ai trouvé votre blog sur WordPress, où nous sommes « voisins », j’ai beaucoup aimé, partagé plusieurs de vos articles sur Facebook et j’ai adhéré à votre groupe « Florilège ».
    La richesse de vos posts, des thèmes abordés est très variée et passionnante.
    Merci et recevez toutes mes amitiés.

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      1. Toi, si c’était pour sortir une connerie pareille sans argumenter et sans suite dans les idées, tu pouvais aussi fermer ta gueule, on lirait moins de choses inutiles. Et si je meurs prochainement, je n’aurai pas le regret de ne pas avoir exprimé mes sentiments.
        Ceci dit, c’est un très bel article, et je me sens concerné car l’un de mes amis est décédé en soins palliatifs récemment (ostéosarcome) après un combat de huit ans. Il était dévoré par les regrets mais était satisfait de sa vie, ce qui est un peu paradoxal. Du coup, cela laisse à penser que l’Homme aura toujours des regrets lorsque la mort approchera, le monde est tellement vaste, il y a tant à connaître, tant à voir, tant à vivre… Cette liste est finalement très généraliste, j’aurais aimé lire des histoires de vie, ce qui aurait été très intéressant.

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      2. J’ai pas trop l’habitude de commenter les blogs, mais Seb j’ai du mal à voir pourquoi tu t’énerves… Il a pas posté un « preums », une débilité ou autre, c’est seulement son avis, c’est clair et ça a le mérite d’être concis. Et il n’y a aucune raison de mépriser les personnes qui sont soit jeunes, soit en difficultés face à l’expression écrite…
        Ceci dit, je n’ai pas grand chose de constructif à apporter sur l’article mais je l’ai également bien apprécié!

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