«… Je ferais n’importe quoi pour l’aider, sauf descendre de son dos. »

« The Survival of the Fattest » est une sculpture en bronze de 3,5 mètres de haut a été faite en 2002 par l’artiste danois Jens Galschiot, elle représente une énorme grosse femme blanche, assise sur les épaules d’un Africain affamé.

La femme tient une balance comme symbole de justice, mais ses yeux sont fermés montrant le paradoxe de cette justice qui refuse de voir l’injustice qui saute aux yeux.

La sculpture s’adresse à l’Occident et aux nations enrichies du monde, et met en relief le thème de l’obésité qui connote la consommation excessive des Occidentaux alors que les habitants du tiers-monde qu’ils pillent meurent de faim.

En raison de l’exploitation des ressources du tiers-monde, la plupart des gens dans les pays occidentaux vivent confortablement, et oppriment les pauvres au moyen d’un commerce mondial injuste.

Sur cette sculpture, il y a une inscription qui dit: « Je suis assis sur le dos d’un homme, il s’enfonce sous le fardeau, je ferais n’importe quoi pour l’aider, sauf descendre de son dos. »

Cette œuvre a été récupérée, non sans fondement, sur les réseaux sociaux en Afrique accompagnée du commentaire suivant :

« Cette œuvre sculptée du Danois Jens Galschiot exposée à Copenhague représente la France pays des droits de l’homme blanc dont l’embonpoint et le bien être reposent essentiellement sur le pillage de l’Afrique noire dont les populations peinent à manger malgré l’abondance d’énormes ressources naturelles. »

Auteur : Bechir Houman

Humaniste

2 réflexions sur « «… Je ferais n’importe quoi pour l’aider, sauf descendre de son dos. » »

  1. Bonjour, c´est vrai mais l´autre problème de l´Afrique est la démographie exponentielle. Il faudrait approfondir, ne pensez-vous pas ? Cela permettrait de mieux identifier les responsables car « Occident et nations riches » permet de faire porter la faute sur les peuples. De là nait la haine…afin de diviser pour mieux régner. De part et d´autre une prise de conscience est nécessaire… Merci pour votre partage

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  2. Ne viser QUE la France montre un parti pris de gens mals informés ou faisant volontairement de la désinformation à but politique. Le colporter et le relayer sans nuance me semble trop provocateur pour être juste.
    Voir :
    « Mais en Afrique, les causes de cette obésité viennent aussi de conditions sociales et de croyances culturelles : comme c’était le cas, en France, il y a plusieurs années; l’obésité peut être considéré comme un signe de richesse. En réalité, 78% des personnes obèses en Afrique du Sud se considèrent en bonne santé. Lorsqu’une femme est joufflue, alors elle est considérée comme belle et en bonne santé. Le Docteur Zandile Mchiza rajoute : « Lorsqu’un individu n’est pas pauvre, il s’efforce de trop manger ».(Obésité, un fléau qui concerne aussi l’Afrique) »

    « Voilà que l’obésité s’installe en Afrique ! Même si elle se heurte à nos images d’Epinal, une vague de surpoids est bel et bien en train de gagner une à une les villes d’Afrique de l’Ouest. Un phénomène pas seulement à la marge, puisque la moitié des Ghanéens urbains seraient désormais « gros », comme un tiers des Togolais, Nigérians, Nigériens, Béninois, Ivoiriens ou Maliens, estime Cornelia van Wesenbeeck dans une étude titrée « Distinguer la sécurité alimentaire urbaine et rurale en Afrique de l’Ouest » et publiée par le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO) de l’OCDE.(Par Maryline Baumard Publié le 18 octobre 2018 à 15h14 Le Monde Aftrique) »

    Statistiques de l’obésité dans le monde :

    Pour ceux qui ne regardent pas que par le petit trou de la lorgnette.

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