La solitude de l’adulte surdoué

La face cachée d'un adulte surdouée

Les autres le croient heureux, ayant une grande confiance en lui-même. Pourtant  la réalité est tout autre.

Il est le seul  à percevoir ses limites…

Il souffre souvent d’un sentiment d’incompréhension.

Il est  hypersensible et sa  grande émotivité peut être source de fragilité.

Il est  parfois dépassé par ses émotions.

Il a souvent des difficultés pour créer des liens avec les autres.

Sa vraie singularité, c’est sa manière de réfléchir, de ressentir.

Il n’emprunte  pas les mêmes chemins que la plupart des gens pour arriver aux mêmes résultats.

Pour un sujet ou une cause qui lui tient à cœur, il n’y a pas plus motivé que lui.

Il a une incroyable capacité à se passionner : il ne compte plus sa force, son énergie. Il devient alors un forçat au travail et disponible à 100%.

En revanche, si un sujet ne l’intéresse pas, il a beaucoup de mal à s’y mettre.

Son intuition irrésistible, sa pensée rapide et son raisonnement expéditif véhiculent souvent aux autres l’image paradoxale d’une personne instable et trop sûre d’elle.

Son sentiment de décalage par rapport aux autres le pousse souvent à renoncer à être lui-même et essayer de se conformer à ce que les autres attendent de lui.

Sinon, ses humeurs ne sont pas toujours supportées…

Il se trouve alors refuge dans sa solitude et sa mélancolie…

Voici un livre sur le même thème intitulé à juste titre : L’adulte surdoué de L'adulte surdouéMonique de Kermadec

Résumé : Être surdoué est une richesse formidable pour réussir sa vie. Alors pourquoi y a-t-il tant d’adultes surdoués malheureux ? Pourquoi tant d’anciens enfants précoces sont-ils en situation d’échec social, professionnel et sentimental ? Pourquoi les femmes et les hommes à fort potentiel vivent-ils si mal leur différence ?

Lien de téléchargement

Pour aller plus loin je vous invite à lire l’entretien qu’a accordé l’auteure de ce livre et publié sur Psychologies.com sous le titre : « Les adultes surdoués souffrent d’un sentiment de décalage »

L’altruisme né de la souffrance

mandela

Il existe un courant de recherche en psychologie, encore très peu connu sur ce qu’on appelle l’« altruisme né de la souffrance ».

Les psychologues ont longtemps cru que les traumatismes conduisaient nécessairement à une dépression durable. Or ce n’est qu’une partie de la réalité. Certes, il ne s’agit pas de nier les cicatrices laissées par les souffrances, mais il ne s’agit pas non plus de réduire la personne à ce dont elle a souffert.

Beaucoup de personnes ayant souffert parviennent à transcender cette fragilité par l’altruisme, l’amour pour les autres.

En élargissant encore la perspective, il apparaît que, s’il y a souffrance, il y a espérance.

J’aimerais vous parler de l’espérance d’une société dans laquelle des valeurs telles que la confiance, la justice, la coopération, le respect, la solidarité, le courage ont du sens non seulement dans les relations interpersonnelles, mais également au niveau social et politique, et peuvent ainsi contribuer au bien commun.

Sur le plan politique, de grandes personnalités ont su, par leur altruisme et leur capacité d’empathie, infléchir le cours des événements.

N’ayant pas ce qu’on appelle le « goût du pouvoir » (du pouvoir pour lui-même), ils ont accepté de s’engager parfois jusqu’aux plus hautes marches de l’État. Par exemple, Vaclav Havel, premier président élu de la Tchécoslovaquie postcommuniste, a mené sa campagne électorale avec ce slogan : «L’amour et la vérité doivent triompher de la haine et du mensonge»

Et je pense évidemment aussi à Nelson Mandela, dont chacun connaît les immenses générosité et capacité de pardon.

Un extrait de ce qu’il a écrit m’a particulièrement marqué :

« J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours perçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher mais qu’on ne peut jamais éteindre. »

Nelson Mandela dit par ailleurs que cette conviction est non seulement ce qui lui a permis de résister aux vingt-sept ans d’emprisonnement qu’il a subis, mais également d’avoir la force et le courage de contribuer à la transition de son pays de l’apartheid à la démocratie.

La bonté n’est donc pas un concept « de gentillesse» : si elle a pu changer le destin de l’Afrique du Sud hier, elle peut changer le monde demain »

Sur ce thème, je vous propose en bonus   ces 3 livres :