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Amour et Manipulation : Comprendre les signes et se protéger

L’amour est un sentiment magnifique qui peut nous faire vibrer et nous donner des ailes. Malheureusement, il peut également nous rendre vulnérables à la manipulation. Dans une relation amoureuse, la manipulation peut prendre de nombreuses formes, allant de la flatterie excessive à la culpabilisation en passant par la violence psychologique.

Si vous êtes dans une relation amoureuse, il est utile d’ identifier les signes de la manipulation et de savoir comment vous protéger.

Identifier les signes de la manipulation

La manipulation dans les relations amoureuses est un sujet complexe et délicat. La manipulation peut être intentionnelle ou non intentionnelle, mais dans tous les cas, elle peut avoir des conséquences néfastes sur la relation.

Le premier type de manipulation que l’on peut rencontrer dans une relation amoureuse est la manipulation émotionnelle. Cela peut prendre la forme de chantage émotionnel ou de manipulation de la culpabilité. Le partenaire manipulateur peut utiliser des phrases telles que « si tu m’aimes vraiment, tu ferais ceci pour moi » ou « tu me fais du mal en agissant ainsi ». Ces phrases peuvent sembler inoffensives, mais elles peuvent en réalité être très manipulatrices et faire pression sur le partenaire pour qu’il agisse d’une certaine manière.

Un autre type de manipulation est la manipulation financière. Cela peut prendre la forme de demandes excessives d’argent ou de contrôle sur les finances du partenaire. Le partenaire manipulateur peut également utiliser l’argent comme moyen de pression pour obtenir ce qu’il veut. Par exemple, il peut menacer de quitter la relation si le partenaire ne lui donne pas l’argent qu’il demande.

La manipulation physique est également un type de manipulation courant dans les relations amoureuses. Cela peut prendre la forme de violence physique ou de menaces de violence. Le partenaire manipulateur peut également utiliser la force physique pour obtenir ce qu’il veut ou pour contrôler le partenaire.

Enfin, la manipulation sexuelle est un autre type de manipulation qui peut être rencontré dans une relation amoureuse. Cela peut prendre la forme de coercition sexuelle ou de pression pour avoir des relations sexuelles. Le partenaire manipulateur peut également utiliser le sexe comme moyen de contrôle ou de pression sur le partenaire.

Certains signes courants incluent un sentiment de culpabilité ou de honte, la sensation d’être contrôlé ou manipulé, et un sentiment de confusion ou de doute sur la relation. Les partenaires manipulateurs peuvent également utiliser des tactiques de gaslighting pour faire douter leur partenaire de leur propre perception de la réalité.

Comme décrit par l’essayiste Patricia Evans, les sept « signes d’avertissement » du gaslighting sont :

  • Retenir ou réduire les informations données à la victime ;
  • Contrer les informations contradictoires pour s’adapter au point de vue de l’agresseur ;
  • Minimiser l’information émise par la victime ;
  • Utiliser l’abus verbal, généralement sous forme de blagues ;
  • Bloquer et détourner l’attention de la victime de sources extérieures ;
  • Minimiser ou trivialiser la valeur de la victime ;
  • Affaiblir socialement la victime, en l’affaiblissant progressivement ainsi que ses processus de pensée.

Comme le décrit aussi Dr. Ramani Durvasula, What is Gaslighting ?, cela peut aller aussi à utiliser les phrases suivantes de manière récurrente ou à chaque fois que leur pouvoir est remis en question :

  • « Tu es trop susceptible. »
  • « Tu prends les choses trop à cœur. »
  • « Tu te fais des idées. »
  • « De toute façon, tu n’es jamais content(e). »
  • « Tu te trompes ou confonds (comme toujours). »
  • « Ça ne va pas ? Tu dis des choses très bizarres. »
  • « Tu ne sais pas ce qui est bon pour toi. » (après avoir fait souffrir)
  • « Tu es seul(e) maître de ce qui t’arrive. » (après avoir mis dans une situation compromettante sans l’accord de sa victime voire contre son gré)
  • « Tu es trop faible pour y arriver seul(e). »
  • « Tu n’as aucune volonté (de t’en sortir). »

Les conséquences de la manipulation

La manipulation dans une relation amoureuse peut avoir des conséquences émotionnelles et psychologiques graves sur les victimes. Les effets à long terme de la manipulation peuvent affecter leur santé mentale et leur vie sociale.

Tout d’abord, la manipulation peut entraîner une perte de confiance en soi. Les victimes peuvent se sentir incompétentes et incapables de prendre des décisions pour elles-mêmes. Elles peuvent également se sentir coupables et responsables de la situation, même si elles n’ont rien fait de mal. La manipulation peut également affecter leur estime de soi et leur perception de leur propre valeur.

Ensuite, la manipulation peut entraîner des problèmes de santé mentale tels que la dépression, l’anxiété et le stress post-traumatique. Les victimes peuvent éprouver des sentiments d’isolement et de solitude, ainsi que des problèmes de sommeil et de concentration. Elles peuvent également avoir des pensées suicidaires ou des comportements autodestructeurs.

La manipulation peut également affecter les relations sociales de la victime. Les victimes peuvent avoir du mal à faire confiance aux autres et à établir des relations saines avec les autres. Elles peuvent également avoir des difficultés à établir des limites claires avec les autres et à exprimer leurs besoins et leurs désirs.

En outre, la manipulation peut entraîner des problèmes financiers et professionnels pour la victime. Les manipulateurs peuvent contrôler l’argent et les ressources de la victime, ce qui peut entraîner des difficultés financières. La manipulation peut également affecter la carrière professionnelle de la victime, car elle peut être distraite et avoir du mal à se concentrer sur son travail.

Enfin, la manipulation peut avoir des effets à long terme sur la santé physique de la victime. Les victimes peuvent souffrir de maux de tête, de douleurs musculaires et de fatigue chronique. Elles peuvent également avoir des problèmes de santé tels que des troubles alimentaires, des problèmes cardiaques et des problèmes de santé mentale.

Comment se protéger de la manipulation

Dans une relation amoureuse, il est essentiel de se protéger de la manipulation pour maintenir une relation saine et équilibrée. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à vous protéger de la manipulation dans votre relation amoureuse.

Soyez conscient des signes de manipulation

Le premier pas pour se protéger de la manipulation est de reconnaître les signes de manipulation (Voir ci-haut). Il peut s’agir de la manipulation émotionnelle, de la manipulation physique, de la manipulation financière, ou de la manipulation sexuelle. Les signes de manipulation peuvent inclure la culpabilisation, la pression constante, l’isolement, la critique, l’intimidation, la minimisation, la négation, la projection, la manipulation de l’information, la gaslighting, le chantage, ou la menace.

2. Améliorez votre communication

Une communication claire et ouverte est essentielle pour maintenir une relation saine et équilibrée. Dans une relation amoureuse, il est important de s’exprimer clairement et de manière respectueuse. Si vous vous sentez manipulé, il est important de communiquer vos sentiments et vos préoccupations à votre partenaire. Écoutez également attentivement votre partenaire et soyez ouvert à ses points de vue.

3. Renforcez votre estime de soi

Une estime de soi solide est essentielle pour se protéger de la manipulation dans une relation amoureuse. Si vous avez une faible estime de soi, vous êtes plus susceptible d’accepter la manipulation et de vous laisser influencer par votre partenaire. Prenez soin de vous et travaillez sur votre estime de soi en pratiquant l’auto-compassion, en prenant soin de votre corps, en vous fixant des objectifs personnels et en vous entourant de personnes positives.

4. Faites confiance à votre intuition

Votre intuition est votre meilleur allié pour vous protéger de la manipulation dans une relation amoureuse. Si quelque chose ne va pas dans votre relation, vous le sentirez probablement. Faites confiance à votre intuition et ne minimisez pas vos sentiments. Si vous avez l’impression d’être manipulé, il est important de prendre du recul et d’évaluer la situation.

5. Prenez des décisions éclairées

Prendre des décisions éclairées est essentiel pour se protéger de la manipulation dans une relation amoureuse. Évaluez les avantages et les inconvénients de chaque décision et prenez le temps de réfléchir avant de prendre une décision importante. Évitez de prendre des décisions sous la pression ou la menace.

6. Soyez indépendant

Être indépendant est essentiel pour se protéger de la manipulation dans une relation amoureuse. Ayez vos propres centres d’intérêt, vos amis, vos activités et votre carrière. Ne vous laissez pas absorber par votre relation et ne dépendez pas de votre partenaire pour votre bonheur ou votre bien-être.

7. Demandez de l’aide

Si vous vous sentez manipulé dans votre relation amoureuse, n’hésitez pas à demander de l’aide. Parlez à un ami de confiance, à un membre de votre famille ou à un professionnel de la santé mentale. Ils peuvent vous aider à évaluer la situation et à trouver des solutions pour vous protéger.

Les moyens de sortir d’une relation manipulatrice

Sortir d’une relation manipulatrice peut être difficile et effrayant, mais il est important de se rappeler que vous avez le droit de vous protéger et de vous libérer de toute forme de manipulation. Voici quelques conseils pour vous aider à sortir d’une relation manipulatrice :

1. Reconnaissez la manipulation : La première étape pour sortir d’une relation manipulatrice est de reconnaître la manipulation. Cela peut être difficile, car les manipulateurs sont souvent très habiles pour dissimuler leur comportement. Mais si vous vous sentez constamment malheureux, anxieux ou mal à l’aise dans votre relation, il est possible que vous soyez manipulé.

2. Établissez des limites : Une fois que vous avez reconnu la manipulation, il est important d’établir des limites claires avec votre partenaire. Dites-lui ce que vous êtes prêt à accepter et ce que vous ne tolérerez pas. Soyez clair et ferme dans vos limites et ne les laissez pas être violées.

3. Trouvez du soutien : La sortie d’une relation manipulatrice peut être difficile, alors cherchez du soutien auprès de vos amis, de votre famille ou d’un professionnel. Parlez de vos préoccupations et de vos craintes, et demandez de l’aide pour élaborer un plan pour sortir de la relation.

4. Planifiez votre fuite de la relation : Si vous vivez avec votre partenaire, envisagez de trouver un endroit sûr où vous pouvez aller. Si vous avez des biens communs, envisagez de les diviser équitablement. Si vous avez des enfants, assurez-vous de prendre les dispositions nécessaires pour leur bien-être.

5. Soyez prêt à partir : Une fois que vous avez planifié votre sortie, soyez prêt à partir. Il est possible que votre partenaire essaie de vous retenir en utilisant la culpabilité ou en vous faisant des promesses. Restez ferme dans votre décision et ne vous laissez pas manipuler pour rester.

6. Prenez soin de vous : Sortir d’une relation manipulatrice peut être épuisant, alors prenez soin de vous. Prenez le temps de vous reposer, de faire de l’exercice et de manger sainement. Trouvez des activités qui vous plaisent et qui vous permettent de vous détendre.

En fin de compte, sortir d’une relation manipulatrice peut être difficile, mais c’est un pas important pour retrouver votre liberté et votre bien-être. N’oubliez pas que vous avez le droit de vous protéger et de vous libérer de toute forme de manipulation.

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Ces qualités qui peuvent vous nuire, dans leur démesure.

Ces qualités qui peuvent vous nuire, dans leur démesure.

Les qualités humaines sont des traits de caractère importants qui influencent les relations interpersonnelles et la manière dont nous vivons nos vies.

La gentillesse, la générosité et l’empathie sont des qualités qui nous permettent de nous connecter aux autres de manière significative, en montrant de la compassion et de la sollicitude envers les besoins des autres.

L’honnêteté et la transparence sont également des éléments clés dans les relations, en permettant à chacun de se sentir en sécurité et de construire une confiance mutuelle.

Le perfectionnisme peut être un atout, mais il peut également devenir une source de stress et de pression si l’on ne trouve pas un équilibre entre la recherche de la perfection et la prise en compte des erreurs et des échecs.

L’attachement et l’intimité sont des aspects importants dans les relations amoureuses, en permettant à deux personnes de se connecter à un niveau profond et personnel.

Finalement, l’amour est peut-être la qualité la plus importante de toutes, car il permet à chacun de donner et de recevoir de l’affection, de la tendresse et de l’acceptation inconditionnelle.

Si elles sont excessives ou démesurées, ces qualités peuvent aussi affecter négativement les relations avec nous-mêmes et les autres.

Alors, n’en faites pas trop de :

Gentillesse

La gentillesse peut sembler être une qualité positive, mais lorsqu’elle est exagérée, elle peut avoir un effet négatif sur nos relations. Voici comment :

  • Déni de soi : Trop de gentillesse peut entraîner une personne à mettre toujours les besoins et les souhaits des autres avant les siens, ce qui peut entraîner un déni de soi.
  • Relations disproportionnées : Lorsqu’une personne est toujours trop gentille, elle peut donner l’impression d’être faible ou passive, ce qui peut conduire à des relations inégales où l’autre personne prend toujours l’avantage.
  • Manque de respect : Les gens peuvent commencer à manquer de respect à l’égard de quelqu’un trop gentil en considérant que sa gentillesse n’est pas sincère ou qu’elle n’a pas de valeur.
  • Mal-être : La gentillesse excessive peut également entraîner une personne à se sentir constamment déçue ou frustrée, ce qui peut nuire à son bien-être émotionnel.

En fin de compte, la gentillesse excessive peut créer des relations dysfonctionnelles où l’une des personnes est toujours en train de faire des sacrifices pour l’autre sans jamais recevoir de reconnaissance ou de considération en retour. Il est donc important de trouver un équilibre entre être gentil et faire passer ses propres besoins et souhaits en premier.

Générosité

La générosité est généralement considérée comme une qualité positive, mais lorsqu’elle est démesurée, elle peut avoir des effets négatifs sur les relations.

La générosité excessive peut rendre les gens dépendants et les pousser à abuser leurs propres besoins au profit de ceux des autres. Cela peut causer de la frustration et de la culpabilité chez la personne généreuse, qui peut se sentir épuisée et mal comprise.

De plus, la générosité démesurée peut également rendre les autres personnes dans la relation mal à l’aise, car ils peuvent se sentir redevables envers la personne généreuse et ne pas savoir comment répondre à ses attentes. Cela peut mener à des malentendus et des tensions dans les relations.

Empathie

L’empathie est une qualité précieuse qui nous aide à comprendre les sentiments et les émotions des autres. Cependant, lorsque cette qualité est immodérée, elle peut nuire à nos relations en plusieurs façons :

  • Prendre des décisions pour les autres : une personne trop empathique peut s’impliquer trop dans les problèmes des autres et finir par prendre des décisions pour eux, ce qui peut les rendre dépendants et les priver de leur capacité à résoudre leurs propres problèmes.
  • Oublier ses propres besoins : une personne qui est excessivement empathique peut être tellement concentrée sur les besoins des autres qu’elle oublie ses propres besoins et se met en danger en épuisant ses propres réserves émotionnelles.
  • Se faire exploiter : les personnes qui sont trop empathiques peuvent souvent être victimes de personnes qui tirent avantage de leur générosité et de leur compréhension.
  • Avoir des conflits avec les autres : une personne qui est trop empathique peut avoir du mal à dire non aux autres, ce qui peut entraîner des conflits avec des personnes qui veulent obtenir plus qu’elle ne peut donner.

En fin de compte, l’empathie immodérée peut nuire à nos relations en entravant notre capacité à maintenir une balance saine entre nos propres besoins et ceux des autres. Il est important de trouver un équilibre entre empathie et assertivité pour éviter les effets négatifs.

Honnêteté

L’honnêteté est une qualité très appréciée dans les relations personnelles et professionnelles. Cependant, si vous êtes toujours totalement honnête sans considérer les sentiments des autres, cela peut être perçu comme blessant ou insensible. Les gens pourraient se sentir critiqués ou jugés, ce qui peut entraîner de la tension et de la rancœur.

De plus, il est important de savoir comment présenter ses opinions honnêtes de manière diplomatique et appropriée. Une approche brutale ou insensible peut briser la confiance et la communication avec les autres.

En fin de compte, il est important de trouver un équilibre entre l’honnêteté et la considération pour les sentiments des autres. Cela implique de savoir comment exprimer ses opinions honnêtes avec tact et respect, en prenant en compte les conséquences potentielles sur les autres et les relations.

Perfectionnisme

Le perfectionnisme excessif peut nuire à nos relations en raison de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, les personnes perfectionnistes ont tendance à être très critiques envers elles-mêmes et envers les autres, ce qui peut causer de la frustration et de la tension dans les relations.

De plus, le perfectionnisme peut entraîner une pression sur soi et sur les autres pour atteindre des objectifs irréalisables, ce qui peut conduire à des conflits et à une déception continuelle.

Les personnes perfectionnistes peuvent également avoir du mal à accepter les erreurs et les imperfections, ce qui peut les rendre inflexibles et peu disposées à faire preuve de compréhension et de patience envers les autres.

Cela peut entraîner des problèmes de communication et de compréhension, ainsi que des relations tendues.

En fin de compte, le perfectionnisme excessif peut nuire à nos relations en limitant notre capacité à nous connecter et à construire des relations saines et durables avec les autres.

Il est important de reconnaître cette tendance en soi et de travailler à la modérer pour éviter de nuire à nos relations les plus précieuses.

Confiance

La confiance exagérée peut nuire à nos relations en raison de sa nature aveugle.

Si nous avons une confiance excessive envers les autres, nous pouvons ignorer les signes de danger potentiel et devenir vulnérables à la manipulation, à l’abus et à la trahison.

Cela peut également signifier que nous ne mettons pas en place les limites appropriées pour protéger nos besoins et nos désirs, ce qui peut entraîner une exploitation de notre part.

Cela peut également entraver notre capacité à faire confiance à notre propre jugement et à nos propres instincts, ce qui nous empêche à prendre des décisions saines pour nous-mêmes et nuire à notre propre estime de soi.

En fin de compte, la confiance est une qualité importante dans les relations, mais il est important de la maintenir à un niveau raisonnable et d’être conscient des signes indiquant qu’elle peut être excessive et nuire à nos relations.

Attachement

L’attachement effréné peut nuire à nos relations en créant une dépendance de l’autre personne.

Cela peut entraîner un besoin constant de validation et d’approbation de la part de l’autre personne, ce qui peut être épuisant pour l’autre personne et entraîner une perte d’intimité et d’espace personnel.

Cela peut également causer de la jalousie, de la possessivité et de la peur de la perte, ce qui peut mettre en danger la confiance et la stabilité de la relation.

Pour maintenir des relations saines, il est important de développer une certaine indépendance et de respecter l’espace personnel de l’autre personne.

Affection

L’affection débordante peut nuire à nos relations de plusieurs manières.

  • Tout d’abord, cela peut créer une certaine pression sur la personne à laquelle nous sommes très attachés. Cette personne peut se sentir oppressée et étouffée .
  • De plus, elle peut rendre la personne dépendante de nous, ce qui peut entraver son développement personnel et sa capacité à faire face aux défis de la vie.
  • Enfin, elle peut également entraver la communication et la transparence au sein de la relation, ce qui peut entraîner des malentendus et des conflits.

En conclusion, l’affection est un aspect important de toute relation, mais il est important de trouver un juste équilibre pour éviter de nuire à la relation.

Trop d’intimité peut signifier partager trop d’informations personnelles ou s’impliquer de manière intrusive dans la vie de l’autre personne. Cela peut :

Intimité

  • Nuire à nos relations, car elle peut entraîner une absence de frontières saines et appropriées.
  • Rendre l’autre personne étouffée ou incommodée, et peut finalement entraîner une distance croissante dans la relation.
  • Entraîner une dépendance émotionnelle dans la relation, ce qui rend difficile pour les deux parties de mener des vies indépendantes et de respecter leurs besoins personnels.
  • Créer une pression pour que la relation se développe plus rapidement ou plus profondément qu’elle ne le devrait naturellement, ce qui peurra rendre la relation instable et vulnérable aux tensions et aux conflits.
  • Rendre difficile pour les deux parties de maintenir une perspective objective sur la relation et de gérer les conflits de manière appropriée.

Transparence

La transparence excessive peut nuire à nos relations, car elle peut rendre les gens mal à l’aise et compromettre leur vie privée.

Partager tous les détails de sa vie peut être vu comme envahissant et indélicat, même si cela est fait avec de bonnes intentions.

De plus, dire tout ce que l’on pense sans filtre peut blesser les sentiments d’autres personnes et compromettre la confiance dans la relation.

Il est important de trouver un équilibre entre la transparence et le respect de la vie privée et des sentiments des autres pour maintenir des relations saines et positives.

Amour

L’amour démesuré peut avoir plusieurs conséquences négatives telles que :

  • Obsession : Lorsque l’amour dépasse les limites normales, il peut devenir obsessionnel et affecter la vie quotidienne de la personne.
  • Possessivité : L’amour démesuré peut entraîner une possessivité excessive et une jalousie maladive, ce qui peut nuire à la relation et à la vie privée de la personne.
  • Dépendance : La personne peut développer une dépendance émotionnelle à la personne aimée, ce qui peut limiter sa capacité à fonctionner de manière indépendante.
  • Comportements négatifs : L’amour démesuré peut également entraîner des comportements agressifs, destructeurs ou obsessionnels qui peuvent être nocifs pour soi-même et pour les autres.

En résumé, l’amour démesuré peut avoir des conséquences négatives pour la personne aimante ainsi que pour la personne aimée, il est donc important de maintenir un équilibre sain dans les relations amoureuses.

Lire aussi : Trop gentil pour être heureux ? Test et conseils

Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, ou le « paradoxe de la passion »

Tous les couples passent par les mêmes étapes, les mêmes conflits et traversent tous des moments critiques. Les couples sont aux prises avec une même dynamique développée par Dean Delis, et Cassandra Phillips dans leur ouvrage « Le paradoxe de la passion – Les jeux de l’amour et du pouvoir »

Le paradoxe de la passion pourrait se résumer au fait que l’un des deux partenaires est plus amoureux ou plus investi dans la relation que l’autre. Pour schématiser grossièrement, on dira : un dominant et un dominé (même si je ne suis pas fan de cette terminologie). Plus celui-ci demandera de l’amour à l’autre, moins ce dernier sera disposé à lui en donner.

Dans la mesure où le sentiment amoureux est biochimiquement lié à la sensation de perte de contrôle, lorsque l’on est sûr des sentiments de l’autre, la « passion » a tendance à faiblir. C’est surtout pour le côté dominant.

La passion et la sensation de danger que nous inspire l’amour proviennent essentiellement de l’angoisse du rejet et de l’abandon. Et ces angoisses nous mettent précisément à la merci de sentiments tels que l’obsession, la jalousie, le doute. Pour nous protéger, nous tentons d’évaluer et de décoder constamment les comportements amoureux de notre partenaire. C’est globalement pour le côté dominé.

Mais nous cherchons aussi, lorsque nous sommes « rassurés », à prendre le pouvoir dans la relation, le « contrôle émotionnel de l’autre ».

Rappelons que toute relation est une recherche d’équilibre.

Lorsque l’un des deux a le sentiment de perdre le « contrôle », il va paniquer et chercher à rétablir la situation en devenant dépendant de son partenaire. Dépendance qui va induire une résistance de la part de l’autre. Et c’est sans compter sur l’ambivalence affective qui est « l’attirance et l’aversion simultanée pour une personne » présente chez les deux.

Pour être plus concret, il y a dans de nombreuses relations, un dominant (qui cherche l’indépendance) et un dominé (qui cherche la fusion). Ces deux-là jouent alors au chat et à la souris et au “Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis”.

Plus le dépendant est en demande, plus l’indépendant se met en retrait. Cela dure un certain temps voire un temps certain, en général jusqu’à ce que l’angoisse devienne trop forte chez le dépendant qui peut alors décider, pour se protéger, de mettre ses distances voire de stopper la relation. Mais lorsque le dominant le découvre, il n’est pas rare que les positions de pouvoir respectives s’inversent brusquement.

L’amour est bien un sentiment relatif qui peut disparaître et réapparaître en fonction des dynamiques relationnelles qui opèrent entre les partenaires.

Mais sur quoi s’appuie ce paradoxe de la passion ?

Nous nous sommes construits sur des modèles d’attachement dans la petite enfance qui ont été mis à jour par John Bowlby, un psychiatre et psychanalyste britannique.
John Bowlby décrivait quatre styles d’attachement :

• Style d’attachement sécure ou sécurisant (les émotions de l’enfant sont adaptées lors du départ et du retour de la figure d’attachement)
• Style d’attachement insécure évitant (émotions sous-exprimées)
• Style d’attachement insécure anxieux (émotions sur-exprimées)
• Style d’attachement désorganisé (émotions contradictoires et inadaptées)

Pour le modèle évitant, en amour, sont érigées en dogme leur indépendance, leur liberté, leur autonomie. Ainsi, tout ce qui prend la forme d’un engagement, de près ou de loin, leur donne de l’urticaire et peut les faire réagir de manière inappropriée (rupture soudaine de la relation dès que le partenaire évoque des projets ou des situations un peu plus implicantes). L’avantage des évitants (si l’on peut dire) est qu’en cas de rupture, ils semblent moins souffrir. En résumé, pour les personnes au style d’attachement évitant, l’amour devient un problème quand la relation devient “sérieuse” (vue de leur fenêtre).

Pour le modèle anxieux, le besoin exacerbé de soins et d’attentions de la part de leurs partenaires est prédominant. Ces personnes éprouvent une inquiétude disproportionnée vis-à-vis de leur relation dont elles sont souvent dépendantes et ont un grand besoin d’être rassurées. Leur principale inquiétude concerne le rejet ou l’abandon. Du coup, lorsqu’elles perçoivent un éloignement du partenaire (même sans le moindre début d’idée de séparation), elles sont submergées par un flot d’émotions négatives qu’elles ne parviennent pas toujours à contrôler. S’ensuivent alors des comportements inadaptés comme une tendance à l’agressivité (reproches, jalousie, sarcasmes) ou à l’étouffement (possessivité, harcèlement, demandes répétées, appels en tout lieu et à toute heure).

S’ensuit encore l’un des grands classiques des relations humaines : Générer soi-même précisément l’objet de sa propre crainte. Dans le cas présent, la personne au style d’attachement anxieux (dont je rappelle que la crainte principale est le rejet et l’abandon) fera fuir son partenaire qui se sentira sous pression et étouffé par tant de sollicitations. En résumé, pour les personnes au style d’attachement anxieux, l’amour devient un problème quand il semble leur échapper (vue de leur fenêtre).

Pour le modèle désorganisé, c’est un peu un mix des deux premiers. Non seulement elles sont mal à l’aise dans l’intimité, mais paradoxalement, elles ont un grand besoin de contact. Généralement elles se trouvent insatisfaites dans leur relation, car le manque d’estime d’elles-mêmes ne pourra jamais être comblé par leur partenaire.

Elles adoptent plutôt un comportement ambivalent du genre “Je t’aime, moi non plus” ou “Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis”. Bref, leurs relations sont aussi stables que peut l’être une caisse de nitroglycérine dans un manège à sensation à Disneyland…

En résumé, pour les personnes au style d’attachement préoccupé/fuyant, l’amour est souvent un problème.

On voit donc bien que sont en jeu, dans ce pattern, nos modèles d’attachement névrotiques qui, s’ils n’ont pas été conscientisés puis traités, risquent de mener à des jeux relationnels qui ne seront pas satisfaisants dans le temps.

Tout le monde n’obéit pas à ce pattern mais de manière prévalente ceux qui ont ces types de modèles d’attachement.

Je suis un peu choquée que les coachs en séduction d’aujourd’hui puissent s’adosser à ces théories et ainsi « appuyer » encore un peu plus sur le bouton qui fait mal. Jouer à ce jeu ne me semble pas être une bonne idée ni très sain. C’est « ancrer » encore et toujours des schémas inconscients dysfonctionnels qui ne permettent pas à l’amour vrai et pérenne de se mettre en place.

« Là où règne l’amour, point de volonté de pouvoir; là où prédomine le pouvoir, l’amour n’a pas sa place. L’un à l’autre porte ombrage. » C. G. Jung

Cœur rime-t-il avec bonheur et amours avec toujours ?

 « On s’est connus, on s’est reconnus
    On s’est perdus de vue, on s’est reperdu de vue
    On s’est retrouvés, on s’est réchauffés
    Puis on s’est séparés
    Chacun pour soi est reparti
    Dans le tourbillon de la vie »

    Extrait du poème : Le tourbillon de la vie, de Cyrus Bassiak, chanté par Jeanne Moreau.

Cœur rime-t-il avec bonheur et amours avec toujours

Il n’y a pas d’amour heureux, les histoires d’amour finissent mal en général, plaisir d’amour ne dure qu’un moment…

Toute une tradition voudrait que cœur ne rime jamais avec bonheur, ni amours avec toujours. Derrière cette vision à la fois romanesque et pessimiste se profile l’imparable constat des blessures que causent l’amour et l’impossibilité de prévoir la durée du sentiment amoureux.

Il est vrai qu’aux joies des commencements succèdent bien souvent les ruptures et les drames du désamour. Car rien dans l’ardeur et la magie d’une rencontre ne présage de la profondeur ou de la réciprocité des sentiments, pas plus que de leur pérennité. Lorsque la flamme de l’un s’éteint alors que les feux de l’autre brûlent encore, l’histoire commencée à deux se poursuit en solo. Elle peut aussi renaître avec un autre, avec une autre. Nouvelle rencontre, nouvel amour, nouvelles promesses, nouveaux espoirs. Nouvelles déceptions.

Tout recommence et la même issue amère s’annonce parfois. Car l’amour aime les recommencements. L’amour aime la répétition. À croire que s’entonne toujours le même refrain, que l’histoire va, vient, se répète, évolue de façon cyclique, tout comme un cyclone, une tornade. Un tourbillon. Le tourbillon de la vie. Se renouvellent ainsi engrenages et chagrins, comme si une force aveugle s’acharnait à reproduire le pire. Comme si l’échec tenait du destin et échappait à notre entendement.

Or, bien souvent, tout est là dès le début, dès l’échange de regards. Inscrits en lettres de sang ou à l’encre sympathique, de nombreux signes préviennent du danger. Des voyants lumineux clignotent et alertent les amoureux des failles possibles de leur aventure. Mais chacun s’efforce d’ignorer ce qui peut ternir l’instant magique de la rencontre et l’espoir fou de voir se réaliser un rêve d’amour qui vient de loin. Quête de l’âme sœur, du prince charmant, recherche de l’amour total, imaginaire sentimental, autant d’illusions qui mènent souvent à la déconvenue. Carences affectives, besoin de réparation, dépendance, autant d’attentes qui conduisent à la déception.

Si nous proposons le déchiffrage des indices annonciateurs de fiasco, c’est que nous pensons qu’en leur prêtant un peu d’attention nous serions capables d’éviter bien des catastrophes annoncées. Mais savoir lire les avertissements ne permet pas toujours d’en écouter les conseils. Car certaines amours ne sauraient réussir qu’en échouant et d’autres procurent bien plus de jouissance dans l’échec que dans la réussite. L’amour est paradoxal. Et ses composantes inconscientes se jouent bien des sentiments. Une question essentielle se pose alors : voulons-nous vraiment réussir nos amours ou sommes-nous débordés par d’autres impératifs inconscients ?

la repetition amoureyseLire les témoignages dans le livre de Maryse Vaillant « La Répétition Amoureuse. »

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L’infidélité : Le choc de la découverte

L’infidélité : Le choc de la découverte

Quand la vérité éclate, celui qui trompe a une longueur d’avance sur la personne trompée. Il a eu le temps de mijoter tout ça à son rythme, tandis que la personne trompée apprend la nouvelle sans avoir participé à tout le processus cognitif de l’autre.

Il en résulte la plupart du temps un choc émotif considérable qui peut surprendre l’infidèle.

Selon Scarf (1987), la découverte de l’infidélité de son conjoint est même un désastre de l’ordre d’importance d’un décès, ce qui est en quelque sorte la réalité puisque la personne trompée assiste tout à la mort de l’innocence de son mariage, à la mort de la confiance, à la mort de la naïveté entre les 2 conjoints.

« Un client dans la trentaine, père de trois enfants, dont la mère était décédée accidentellement peu avant qu’il découvre l’infidélité de sa jeune épouse, m’avoua que la relation extraconjugale de son épouse l’accablait autant que la perte de sa mère. »

Dans une recherche sur l’infidélité (charny et Parnass, 1995), la majorité des individus trompés, hommes comme femme, avaient encaissé de sérieux dommages à leur confiance en eux et à leur image personnelle. Ils s’étaient sentis abandonnés. Et leur sentiment d’appartenance avait été ébranlé. Évidemment, ils avaient senti leur confiance trahie. Ils avaient nourri de la rage.

En tous cas, le choc de la découverte de l’infidélité d’un conjoint peut être tellement important que plusieurs auteurs l’ont comparé au diagnostic du DSM  » Etat de stress post-traumatique » (Lusterman 1998; Pittman 1989; Spring 1996). Même si techniquement, depuis 1994, ce diagnostic doit être réservé à ceux qui ont vécu une expérience menaçant leur vie, les symptômes suivants associés à l’état de stress post-traumatique se retrouvent néanmoins fréquemment chez les personnes trompées qui viennent de découvrir la vérité:

  1. Difficulté d’endormissement
  2. Irritabilité ou accès de colère
  3. Difficulté de concentration
  4. Hypervigilance
  5. Réactions de sursaut exagéré

On sait par ailleurs qu’à la suite de la découverte de l’infidélité d’un conjoint, l’incidence de l’anxiété monte en flèche et les dépressions sont fréquentes. La santé morale et la santé physique peuvent être affectées. Une réaction courante et typique après la découverte d’une infidélité : La personne trompée est envahie de pensées et d’images intrusives obsessionnelles. La vidéo imaginée de l’infidélité défile presque sans arrêt. Cela peut durer plusieurs semaines, sinon plusieurs mois.

Mais le pire, d’après moi, c’est l’atteinte du sentiment d’appartenance et la menace à la sécurité familiale.

L’infidélité, selon Pittman (1994) est probablement l’événement qui apporte le plus de confusion et de désorientation dans un couple.

C’est la situation qui est le plus susceptible de détruire le mariage. Pas nécessairement à cause des gestes sexuels extraconjugaux mais à cause des secrets et des mensonges impliqués dans l’infidélité.

En tout cas, il est vrai que les couples qui décident de rester ensemble malgré l’infidélité découverte de l’un des 2 conjoints peuvent prendre plusieurs mois sinon plusieurs années avant de retrouver complètement la confiance, le confort et la stabilité.

Certains couples ne s’en remettent jamais.

Parfois ce qui semblait oublié émerge tout à coup après plusieurs années et occasionne de nouveau de la discorde conjugale et même un divorce.

Cependant, la croyance que l’on peut difficilement  »réparer un pot cassé » peut amener des couples à opter prématurément pour la séparation, alors qu’ils auraient très bien pu traverser cette crise et en profiter pour faire grandir leur relation conjugale.

« Un client m’exprimait sa gratitude lors de sa dernière entrevue avec moi. Il me révélait comment il se sentait plus amoureux de son épouse qu’au début de sa relation avec elle, il y a vingt ans. Cette croissance de son sentiment amoureux faisait suite à la thérapie conjugale subséquente à l’infidélité qu’il lui a infligée. Mais ce cheminement ne s’est pas fait sans douleur pour ce médecin, loin de là. Cette crise conjugale liée à son infidélité a été le plus grand stress de sa vie m’a-t-il avoué. Mais cette crise lui a permis de sentir à quel point il tenait à son épouse. Et il devenu plus sensible à tout ce qui pouvait nuire au confort affectif de celle-ci. De plus, cela lui a coupé le désir d’être un séducteur. Il préfère maintenant centrer ses énergies sur sa famille. »

De nos jours, avec les unions conjugales de plus en plus courtes, il arrive souvent que 2 amants laissent leurs conjoints respectifs pour fonder une nouvelle famille ensemble. Dans ce cas-là, la confiance mutuelle postérieure peut devenir un réel problème car ni l’un ni l’autre des nouveaux conjoints ne peut compter sur la certitude de la franchise de l’autre. Comme ils se sont vus en train de mentir à leurs ex-conjoints respectifs, la méfiance peut s’installer facilement dans leur nouvelle relation. Comment prouver à son nouveau conjoint, en effet, qu’il ne sera pas la nouvelle victime ?

J’ai déjà aidé de tels couples vivant une méfiance tellement qu’elle était impossible à déloger.

Pour nous abandonner dans l’amour conjugal durable, nous avons besoin de sécurité.

Nous avons besoin de croire en l’autre, car ce lien est très important. On sous-estime probablement la force de l’attachement et l’importance des liens conjugaux. Certains auteurs (Karpel 1994) comparant même la relation conjugale à la relation mère-bébé, tellement l’attachement affectif est fort. Il y a d’ailleurs une similitude frappante entre les deux sortes de relations. Par exemple, dans les 2 cas, la proximité physique apporte un sentiment de sécurité tandis que la séparation peut apporter de l’anxiété et de la peur.

Par ailleurs, la trahison de l’infidélité est d’autant plus blessante qu’on s’est abandonné en toute confiance à l’autre.

Qu’est-ce que la vraie intimité ? N’est-ce pas de se parler de nos joies comme de nos peines ? Du superficiel comme du profond. De partager nos plaisirs comme nos peines. De partager aussi ce que l’on aime comme ce que l’on déteste. De confronter nos différences jusqu’à ce que l’on trouve des compromis satisfaisants. N’est-ce pas de se montrer tel que l’on est plutôt que comme on aimerait être perçu. D’accepter l’autre comme il est. De prendre soin de l’autre et de le réconforter. De donner et de prendre. Et par-dessus tout, n’est-ce pas d’être honnête l’un envers l’autre ?

La plupart d’entre nous, sans le réaliser consciemment, ont de grandes attentes en se liant conjugalement, des attentes de réparation. Nous voulons réparer notre passé et les perceptions négatives de soi. Réparer les émotions pénibles vécues dans notre enfance. Et plus notre passé a été souffrant émotivement, plus nos attentes de réparations sont grandes. La découverte subite de l’infidélité d’un conjoint désillusionne en détruisant ce rêve de réparation du passé.

La dimension du passé probablement la plus en cause dans l’infidélité est la confiance fondamentale dans nos proches.

Le célèbre psychologue Erickson a fait ressortir l’importance, dans le développement de toute personne, et cela dès la plus tendre enfance, de développer la confiance du lien avec nos parents. Il en fait une tâche développementale préalable à la capacité d’aimer plus tard dans notre vie d’adulte. Les psychologues cliniciens connaissent bien la fragilité des adultes qui n’ont pu compter sur leur mère quand ils en avaient besoin, dans leur enfance. Il leur a manqué une acquisition fondamentale pour le développement de leur personnalité, celle de la confiance en l’autre. Ces personnes sont plus à risque que les autres quand elles se sentent trahies par l’infidélité, parce que le traumatisme de la déloyauté ébranle l’équilibre précaire qu’elles avaient réussi à construire.

En fait, quiconque connaît l’importance des liens conjugaux n’est pas étonné des réactions parfois outrancières suscitées par la découverte de l’infidélité d’un conjoint.

On a peur de perdre son conjoint. On a peur de perdre sa famille. On a peur de tomber dans le vide affectif. Ces réactions sont légitimes et normales.

NB : Il s’agit de notes de lecture du livre : L’infidélité n’est pas banale par Yves Dalpé* *Psychologue et sexologue clinicien au Québec

Pour aller plus loin,  je vous propose de lire ces 5 ouvrages à télécharger gratuitement en cliquant ci-dessous sur le format numérique de votre choix :

5 Essais : 

 2 Romans  :